Les bestioles...
Les Lanyshtas maitrisent la réalité.
C'est un fait avéré.
Cette altération de la réalité prend parfois des atours surprenants...
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Chaque Lanyshta possède in situ le pouvoir de modeler la réalité pour créer ce qu'ils nomment une... bestiole.
Véritable extension du Lanyshta, la bestiole est forcément informe, mais peut donc avoir toutes les formes possibles.
Une fois créée, la bestiole est liée à son créateur.
Si elle meurt... le créateur meurt.
Si le créateur décède, la bestiole décède.
C'est un vrai risque que de créer une bestiole pour un Lanyshta.
Elle n'ont pas de force musculaire, juste assez pour se mouvoir lentement.
Elles n'ont jamais aucun "pouvoir", ne communiquent jamais par télépathie, ne font aucunement preuve de potentiel quelconque.
Elles peuvent avoir des yeux, une bouche, des oreilles.
Elles peuvent s'exprimer, être intelligentes, plus ou moins autonomes.
Mais en tant qu'extension pure du Lanyshta, elle seront forcément une partie de lui, consciemment ou inconsciemment...
La plupart des Lanyshtas hésitent à créer une bestiole, et s'ils le font ils décident souvent de la faire petite, discrète, et la laisse la plupart du temps chez eux, sur une étagère avec ordre de ne pas bouger, pour surveiller leurs affaires par exemple.
Le fait que la mort de la bestiole entraine de facto la mort du Lanyshta est un énorme frein.
De même, son allure bizarre la désigne évidemment comme une entité "magique" si elle se met à bouger, parler ou tressauter...
La Bestiole peut avoir un volume variant de la taille d'une petite orange à celle d'un gros fauteuil.
Leur poids est très faible. Ils n'ont pas de structure osseuse, et sont composés d'une matière molle et blanchâtre.
Certains Lanyshtas peignent des motifs sur leurs bestioles...
Il semble n'y avoir aucun avantage à créer une bestiole.
Et pourtant, un nombre non négligeable de Lanyshtas l'ont fait... et le refont après chacun de leur décès, cela tournant dans de rares cas à l'obsession véritable.
Comme si cette extension d'eux mêmes les rapprochaient un peu de cette réalité qu'ils peuvent dorénavant malmener.
Comme si créer de toute pièce un nouvel être était pour eux une simple... évidence.
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